Une vague de folie et d¹intolérance submerge le monde occidental. Venue des universités américaines, la religion woke, la religion des « éveillés », emporte tout sur son passage : universités, écoles et lycées, entreprises, médias et culture. Au nom de la lutte contre les discriminations, elle enseigne des vérités pour le moins inédites. La « théorie du genre » professe que sexe et corps n¹existent pas et que seule compte la conscience. La « théorie critique de la race » affirme que tous les Blancs sont racistes mais qu¹aucun « racisé » ne l¹est. L¹« épistémologie du point de vue » soutient que tout savoir est « situé » et qu¹il n¹y a pas de science objective, même pas les sciences dures. Le but des wokes : « déconstruire » tout l¹héritage culturel et scientifique d¹un Occident accusé d¹être « systémiquement » sexiste, raciste et colonialiste. Ces croyances sont redoutables pour nos sociétés dirigées par des élites issues des universités et vivant dans un monde virtuel. L¹enthousiasme qui anime les wokes évoque bien plus les « réveils » religieux protestants américains que la philosophie française des années 70. C¹est la première fois dans l¹histoire qu¹une religion prend naissance dans les universités. Et bon nombre d¹universitaires, séduits par l¹absurdité de ces croyances, récusent raison et tolérance qui étaient au coeur de leur métier et des idéaux des Lumières. Tout est réuni pour que se mette en place une dictature au nom du "bien" et de la « justice sociale ». Il faudra du courage pour dire non à ce monde orwellien qui nous est promis